- bien-disant
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⇒BIEN-DISANT, ANTE, adj.A.— Vx. Qui dit du bien des autres. (Quasi-)anton. médisant.Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe s. ainsi que dans QUILLET 1965.B.— Rare. Qui parle avec élégance et facilité.— En partic. Qui a une bonne diction :• J'y adjoignis une partie récitée de poèmes sur la Rose, confiée à des artistes bien-disants...R. DE MONTESQUIOU, Mémoires, t. 3, 1921, p. 194.Rem. S'emploie aussi substantivement les bien-disants (d'apr. Lar. 19e, Lar. 20e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892, DG, QUILLET 1965).PRONONC. :[
], fém. [-
].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. XIIIe s. « qui dit du bien » (Durmart le Galois, 13 802, dans R. Hist. litt. Fr., t. 5, 1898, p. 290); 2. 1552 la bien disante « habile à parler » (PONTUS DE TYARD, Solitaire premier dans ses Discours philosophiques, 29b, édit. 1587 dans Rom. Forsch., t. 32, p. 18); 1586 bien disant (E. PASQUIER, Lettres, XXI, 2 dans HUG.). — Ac. 1694. Il vieillit et ne peut se dire que par raillerie.bien-disant, ante [bjɛ̃dizɑ̃, ɑ̃t] adj. et n.ÉTYM. XIIIe; « qui dit du bien », 1552; de bien, et p. prés. de dire.❖♦ Vx (déjà archaïque ou par plais. à la fin du XVIIe, selon l'Académie, 1694). Qui parle bien, avec facilité, élégance. || « Des artistes bien-disants » (R. de Montesquiou, in T. L. F.).0 Ainsi raisonnait Paul-Louis; et cependant écoutait le jeune homme bien-disant, auquel à la fin il s'en remet, lui confiant sa cause imperdable.
Encyclopédie Universelle. 2012.